Le poids invisible de la charge mentale
Elle ne fait pas de bruit.
Elle ne se voit pas.
Et pourtant… elle est là.
Comme un sac à dos rempli de cailloux invisibles que tu portes du matin au soir.
Comme un écho permanent dans ta tête qui dit : “Tu dois penser à…”
… acheter du pain
… rappeler ta mère
… prévoir le cadeau pour l’anniversaire de ton enfant
… envoyer ce mail important
… ne rien oublier
… tout anticiper
… être disponible pour tout le monde
Tu avances.
Tu gères.
Tu fais tout ce qu’il faut.
Et pourtant, tu sens que quelque chose s’alourdit, en dedans.
C’est ça, la charge mentale.
Un poids invisible, mais bien réel.
Et si on en parlait, enfin, autrement ?
Pas seulement comme une liste de “trop” à faire.
Mais comme un déséquilibre intérieur. Un éloignement de soi. Une urgence silencieuse à revenir à l’essentiel.

Quand tout repose (encore) sur tes épaules
Ce n’est pas juste une histoire de to-do list.
C’est une histoire de responsabilité.
De cette habitude que tu as, ancré.e depuis si longtemps : cel.le de devoir tout porter, tout anticiper, tout organiser.
Même quand tu es épuisé.e, tu continues.
Parce que c’est comme ça qu’on t’a appris.
Parce que tu as peur de ce qui se passerait si tu lâchais.
Et dans ce “tout gérer”, tu t’oublies.
Tu mets ton propre bien-être tout en bas de la liste — quand tu n’oublies pas de le rayer.
Tu deviens la gardien.ne de l’équilibre des autres…
… en sacrifiant le tien.
Le mental qui ne s’éteint jamais
Tu te réveilles déjà en train de penser.
Et même quand tu es allongé.e, prête à dormir, ton esprit tourne encore.
Comme un moteur qui ne s’arrête jamais.
“Est-ce que j’ai bien pensé à… ?”
“Et si j’oublie… ?”
“Je dois noter ça demain…”
Ce brouhaha mental t’épuise, sans que tu t’en rendes compte.
Ce n’est pas “dans ta tête”, c’est bien dans ton corps, aussi, que ça se manifeste.
Fatigue constante. Tension dans la nuque. Difficulté à respirer profondément.
Trouble du sommeil. Irritabilité. Sensation d’être débordé.e avant même de commencer ta journée.
Ce n’est pas toi qui es “trop sensible”.
C’est ton corps qui crie. Qui t’appelle.
Pour que tu ralentisses.
Pour que tu t’écoutes.
Et si tu n’étais pas faite pour tout porter ?
Il n’y a pas de médaille à gagner à s’oublier.
Pas de trophée à la clé pour celle qui tient le plus longtemps.
Et si tu n’étais pas faible…
… mais lucide ?
Et si, au lieu de chercher à faire plus, tu apprenais à faire moins mais mieux ?
À poser ce sac invisible que tu portes, ne serait-ce qu’un instant.
À faire le tri :
Ce qui est à moi, je le garde.
Ce qui ne m’appartient pas, je le repose.

Revenir à l’intérieur. Revenir à l’essentiel.
Ce poids invisible, c’est souvent un appel à revenir à soi.
Pas dans le sens égoïste du terme.
Mais dans le sens le plus profond du mot présence.
Et si tu reprenais rendez-vous avec toi-même ?
Pas pour “optimiser” ton temps ou “cocher” une case.
Mais juste… pour te reconnecter à ce qui fait du bien.
Respirer.
Fermer les yeux.
Ne rien faire.
Oui, même cinq minutes peuvent être précieuses.
Parce que c’est dans ces micro-pauses que tu te reconnectes à ton ressenti, à ta vraie boussole.
Tu n’es pas seule à porter
Tu n’es pas la seule – le seul à ressentir ce poids.
Tu n’es pas le seul – la seule à être épuisé.e sans “raison visible”.
Et tu n’as pas à tout porter seul.e.
Il y a des espaces pour déposer.
Des espaces pour ralentir.
Des espaces pour libérer.
C’est ce que j’ai voulu créer à travers RL Bien-Être.
Un cocon, où tu peux te poser.
Un accompagnement, pas à pas, pour alléger ta charge mentale.
Pas en t’ajoutant des choses à faire.
Mais en t’aidant à retrouver ce que tu es, quand tu ne portes plus tout pour tout le monde.
Et maintenant ?
Je ne vais pas te dire de tout changer aujourd’hui.
Mais si tu lis ces mots, c’est peut-être qu’une partie de toi en a besoin.
Alors commence là.
Par une respiration.
Par une pause.
Par un “non” dit avec douceur.
Par un “oui” dit avec conscience.
Et si tu as envie d’aller plus loin, je suis là.
Pour t’aider à retrouver ton axe.
Et doucement… déposer ce qui ne t’appartient pas.